travestipourmoi

J'en profitais pour aller dans la salle de bains. Étonnamment, mon maquillage avait peu bougé. Je me déshabillais, pris une douche et me remaquillais légèrement. De retour dans la chambre, je décidais de changer à nouveau de tenue, autant en profiter jusqu'au bout. Je me ceinturais d'un joli porte-jarretelles gris et fis glisser sur mes jambes une paire de bas gris à coutures. Un ensemble string et soutien-gorge noir  compléta l'ensemble. Enfin, j'enfilai la robe noire de Claudine et chaussais une paire de sandales grises à talons de 12 cm. Je me mis debout et m’observais dans le miroir de la chambre. Quelle jolie silhouette ! Avec une féminisation plus poussée, je pourrais presque sortir ainsi au-vu de tous. Je rejoignis mes hôtes et ils confirmèrent mon ressenti. « Quelle élégance ! Tu es ravissante ainsi » Claudine avait mis la table dehors et nous déjeunâmes en devisant de sujets divers, de travestissement et de féminisation au début puis de sexe car  ils avaient eu bon nombre d’expériences très variées, notamment au Cap d’Agde et dans des boites libertines. Ils avaient donc beaucoup à raconter. Le temps passa vite et j’évoluais si naturellement avec eux que j’en oubliais presque que j’étais un homme. En ramenant des assiettes à la cuisine, je m’imaginais furtivement au Cap d’Agde, entièrement nu, lisse et bronzé de la tête au pied la journée, féminisable à ma guise le soir et donc en femme désirable et désirée dans des clubs libertins. De retour sur la terrasse, je décidais de finir de profiter de la réalité qui s’en approchait quand même assez. C’est en prenant le café  que je leur avouais tout cela et la discussion se prolongea sur les besoins, les envies, les contraintes et les choix de vie. Plus tard, quand je leur demandais s’ils ne voulaient pas finir le week-end tous les deux, Claudine me dit qu’ils étaient ravis de ma présence jusqu'à ce soir si je le souhaitais et me proposa donc d’aller faire la sieste tous les trois. J’étais enchanté. Dans la chambre aux volets clos, le soleil d’après-midi filtrait juste à travers les persiennes et l’ambiance était douce. Quand je vis Claudine ôter sa robe bleue et Michel se déshabiller, je fis de même. Devant cette belle femme pulpeuse en string et soutien-gorge bleus très ouvert  et cet homme épilé, lui aussi en string, dont je ne voyais pas la ficelle entre ses fesses, je fus immédiatement excité. Ils s’allongèrent sur le lit et m’invitèrent à me mettre entre eux. Je me mis sur le dos ne sachant pas vers qu’ils souhaitaient que je me tourne. Claudine me fit doucement faire face à  Michel, puis se colla dans mon dos. Michel fit de même et d’être entre eux deux m’électrisa. J’embrassais Michel et il répondit à mon baiser. Nous nous embrassâmes longuement et mon ventre s’embrasa, comme celui de Michel dont je sentis naître le désir sur ma peau nue. Nous nous caressions mutuellement et nos sexes tendus dépassaient de nos strings. J'étais fier de provoquer son désir et impatient de profiter une dernière fois de sa colonne. J'abandonnais sa bouche pour lui lécher et lui mordiller les tétons avant de parcourir son ventre jusqu'à son gland qui dépassait largement de son string. Des deux mains, je fis glisser celui-ci sur ses hanches découvrant son sexe fièrement dressé et collé sur son ventre. Ma langue commença par de petites touches sur le dôme du gland puis sur la couronne dont je fis le tour, m'arrêtant sur le frein que je sais sensible. Mon léchage devient plus gourmand sur l'ensemble de son gland puis comme une glace qui coule, sur toutes les faces, allant jusqu'à la base puis de bas en haut. Puis mes lèvres entrèrent alors dans la danse. Fermées, mais humides, elles laissèrent passer son champignon pulpeux et le mirent au contact de mon palais et ma langue tourna un temps autour de son gland incarcéré. Michel gémissait et me complimentait. Encouragé, ma bouche s' empara d'un coup  de sa verge et je l'engloutis le plus profond possible et revins infiniment doucement, sentant se dérouler sur mes lèvres la chaleur palpitante de cette chair lisse pour la reprendre encore et la faire coulisser dans un va-et-vient rythmique entre langue et palais. Quand le bout de ses doigts se glissèrent sous mon soutien-gorge et se mirent à glisser de façon circulaire sur mes pointes de seins, le plaisir jaillit dans mon ventre.
J'avais presque oublié Claudine qui me caressait le dos et les fesses. Quittant le sexe de Michel, je lui murmurais  que j'aimerais bien que Michel me prenne une dernière fois. Elle me glissa à l'oreille qu'il ne souhaitait que ça. Alors, je repris Michel à pleine bouche et comme s'il savait qu'il allait encore venir dans mon ventre, tendit son  bassin pour que son pieu soit bien au fond de ma gorge. Répondant à ses désirs,  j'appuyais encore plus avec ma tête vers son membre, me remplissant de lui jusqu'à la nausée et le savourais encore et encore.
Claudine m'invita à remonter dans le lit et à tourner le dos à Michel. Je m'installais alors sur le côté. J'entendis le bruit de l'emballage du préservatif que l'on déchire puis le corps de Michel se colla dans mon dos et son membre tendu se glissa entre mes fesses. Je levais alors une jambe vers le ciel pour m'ouvrir à sa venue et posais délicatement son sexe gluant de lubrifiant à l'entrée de mon trou. Posant ses mains sur mes hanches, il poussa doucement et commença à entrer en moi avec tant de douceur  que je le sentis  progresser centimètre par centimètre. Cette lenteur fût délicieuse et je me suis réellement senti femme à cet instant, tellement cet homme m'a pénétré avec respect et attentions. Quand ses couilles touchèrent mes fesses, que tout son corps épousa mon dos et que ses mains quittèrent mes hanches pour se poser délicatement sur mes seins, je frémis de plaisir et m'abandonnais à cette pénétration tant désirée et maintenant complètement indolore. J’étais totalement à lui et n’en demandais pas plus, je crois que je n’avais jamais ressenti un tel plaisir auparavant. N’y tenant plus, j’eus un inconscient mouvement de recul et vins littéralement m’empaler sur sa virilité que je croyais déja entièrement en moi. Mon action qui l’avait surpris, l’excita et il commença son va et viens qui fut d’abord lent et délicat, ses doigts glissant sur mes pointes de seins,  puis après quelques minutes, il accélérera et devint un peu plus brutal, c'était un homme qui prenait son plaisir ! J'ouvris les yeux et vis Claudine nous regarder. Elle avait retroussé sa robe sur ses hanches et ses doigts allaient et venaient très vite sous son string noir. De la voir se masturber devant nous augmenta mon plaisir, même si je ne bandais pas et si ma queue molle venait battre contre mon ventre à chaque coup de boutoir de Michel. Maintenant il me prenait sans retenue, faisant totalement sortir sa queue et la replongeant sans ménagement dans son intégralité, venant ainsi coller son pubis contre mes fesses, ses mains de nouveau sur mes hanches. De me sentir pur objet de plaisir pour cet homme devant sa femme excitée me bouleversa. Je me mis à me caresser les seins en regardant Claudine, ma queue se redressa sous mon string, d'une main je la pris délicatement et me mis à la faire coulisser lentement entre mes doigts. Je n'étais que sensations multiples, le ventre en feu, des mains et un corps en sueur contre moi me pénétrant, le cul et les seins douloureux, la queue brûlante, me voulant femme prise dans un tumulte de jouissance. Je me plaisais à me laisser aller et m'abandonner à ces sensations. Le temps n'avait plus de prise. J'ai senti le plaisir monter lentement en moi au gré de ma main.
J’ai joui en de longs spasmes qui m’ont secoués tout le corps, mon ventre se contractant sur le membre de Michel. Ce dernier s'est libéré en moi discrètement et je l'ai à peine senti, noyé dans mes plaisirs . Il resta  un long moment
emboité en moi avant de se retirer sans un mot et de quitter la pièce sans que je ne l'entende vraiment car je m'étais quasi immédiatement assoupi, repu, comblé, épuisé de tant de sensations.fortes.
 C'est Claudine qui me réveilla doucement un peu plus tard, il était l'heure de rentrer...
Après m'être péniblement levé, je regagnais ma chambre en trébuchant sur mes talons aiguilles et après m'être trop hâtivement déshabillé, j'avais empilé en vrac toutes mes tenues dans mon sac. La douche se transforma en bain et j'y somnolais langoureusement. M'y arrachant enfin, je ne me faisais que beau, à défaut d'être belle...Après m'être remis en homme, je les rejoignis sur la terrasse ensoleillée de cette fin d'après-midi de printemps. Ils me sourirent tous les deux et nous partageâmes un verre de jus d'orange presque silencieusement. Tout avait été dit et fait !
Plus tard, nous parlâmes tranquillement de tout ça, nous exprimâmes notre satisfaction mutuelle et j'entendis des possibilités de renouveler ces moments partagés, ce qui n'était pas des mots en l'air puisque nous nous sommes ultérieurement rencontrés. Mais cela est une autre histoire!
Michel et Claudine me raccompagnèrent à ma voiture, m'embrassèrent doucement, elle d'un doux bisou chaste sur les lèvres et lui d'une tentative gênée de poignée de main que je transformais en un baiser langoureux qui le laissa pantois et désarmé sur le devant de sa maison.
Je rentrais chez moi, au soleil couchant, la tête pleine de sensations...





Jeu 29 nov 2012 Aucun commentaire