Mardi 4 septembre 2 04 /09 /Sep 10:36




    Les collants de ma mère étaient non seulement trop petits mais aussi de couleur chair, couleur qui ne m’a jamais plu. Et puis, les collants, quel manque de sensualité par rapport aux bas et au porte-jarretelles…
    Contrairement à beaucoup d’hommes qui portent de la lingerie, je n’ai jamais ressenti la moindre gène à en acheter moi-même. Et si la vendeuse a dû trouver surprenant de voir un garçon de 14 ans venir acheter des bas et un porte-jarretelles pour sa maman, elle n’en a rien montré…
    Je me revois très bien rentrer dans cette petite boutique, pas très loin de chez moi, après avoir garé ma mobylette devant et attendre sagement, en apparence, que les clientes précédentes aient été servies. Car malgré tout, j’étais fébrile et je crois que ma voix était mal assurée. Néanmoins, j’étais bien préparé : j’avais une liste détaillée avec les couleurs (simple, je voulais du noir…) et les tailles (repérées dans un catalogue type La Redoute).
    J’ai ainsi acquis ma première paire de bas noirs à couture Clio et mon premier porte-jarretelles noir. Celui-ci était très simple, sans fioritures et je l’ai gardé bien longtemps, même si je ne le portais plus. Il était usé, trop lâche, les crochets déformés et plusieurs fois maladroitement consolidés. Comme un talisman…
    L’attente du moment de les porter a été insoutenable. Je ne pensais qu’à ça. Enfin, lors d’une après-midi solitaire, quelles sensations d’ouvrir l’emballage de plastique, de faire glisser le carton intérieur sur lequel les bas étaient pliés, de les toucher du bout des doigts, de les déplier délicatement et de les regarder posés sur le lit…
    Puis après les avoir repliés, j’ai introduit mes pieds dans les bas, placé les talons méticuleusement dans les renforcements et je les ai déroulés progressivement sur mes jambes jusqu’en haut de mes cuisses, les coutures bien droites.
    J’étais déjà très excité…
Je sortis le porte-jarretelles noir de son sac en papier, le dépliais et l’enroulais sur ma taille. Après avoir fermé les deux crochets, je le fis tourner pour mettre ces derniers derrière. Les bas furent fixés aux quatre attaches avec difficulté...je n’avais pas encore l’habitude ! J’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois pour que tout soit parfait : quand les jarretelles étaient symétriques, c’était les coutures qui tournaient…
Enfin, je me levais et marchais dans ma chambre puis celle de mes parents pour me regarder dans la glace de leur penderie. Quel plaisir, quels frémissements de déambuler et de se voir ainsi vêtu, demi nu, un peu plus demi femme…

Par michel
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